S'engager pour le maintien de la biodiversité

La concession aéroportuaire s’étend sur plus de 600 hectares. Près des deux tiers de sa surface est constituée de zones naturelles dont deux ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) ; l’étang de Bolmon et les salins du Lion. 

Les actions de préservation de la biodiversité s’articulent notamment autour des actions suivantes :

• Entretien et valorisation des espaces remarquables de la plateforme ; 
• Amélioration de la connaissance du patrimoine naturel de la plateforme aéroportuaire afin d’adapter la stratégie d’aménagement foncière aux enjeux écologiques ; 
• Gestion de l’équilibre entre préservation de la biodiversité et péril aviaire (règle de sécurité aéroportuaire) ; 
• Gestion responsable des espaces verts en supprimant progressivement le recours à des produits phytosanitaires.

Entretien et valorisation des espaces remarquables

Chaque année, l'aéroport Marseille Provence investit plus de 15 000 euros dans l’entretien et la préservation des Salins du Lion sur la commune de Vitrolles, l’une des deux Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique, qui abrite plus de cent espèces. Cette zone qui se situe sur la concession aéroportuaire est ouverte au public. Ces investissements peuvent concerner à la fois l’entretien et l’aménagement de la zone, la mise en place de parcours découverte mettant en scène les différentes espèces présentes sur le territoire.

L'aéroport soutient d’autres projets similaires de préservation de la biodiversité et des espaces naturels en cours. Sur le secteur du Jaï de la commune de Marignane, où se situe la ZNIEFF du Bolmon, un parcours pédagogique et sportif est prévu, à l’initiative de la commune. L'aéroport met également à disposition de Marignane une partie de son foncier à titre gracieux à travers une Autorisation d'Occupations Temporaire qui devrait prochainement être validée par la ville. 

Amélioration de la connaissance du patrimoine naturel

Afin d’améliorer la connaissance de son patrimoine naturel et de suivre dans le temps la dynamique des milieux naturels de la plateforme, l'aéroport Marseille Provence a mis à jour en 2021 son étude écologique. Elle consiste à suivre le cycle biologique complet des espèces faunistiques et floristiques.

Elle sera prochainement complétée d’une étude dynamique de la fonctionnalité écologique de la plateforme au sein du territoire métropolitain. L’enjeu est de mieux comprendre le rôle de la plateforme aéroportuaire dans le fonctionnement écologique du territoire et ainsi agir à différentes échelles pour assurer la préservation et l’équilibre de cette diversité biologique. À terme, l’aéroport réalisera un schéma directeur de la biodiversité.

Équilibre biodiversité et péril aviaire

L'aéroport Marseille Provence met en œuvre des mesures d’effarouchement et de réduction de l’attractivité de ses zones naturelles côté piste à l’avifaune notamment vis-à-vis des populations d’outardes canepetière . Plusieurs mesures de réduction sont ainsi mises en œuvre pour limiter le prélèvement et la mortalité par collision des espèces (surveillance, limitation du fauchage, etc.). À ce jour, les populations sont stabilisées. Les prélèvements sont réalisés en ultime recours, et demeurent extrêmement rares.

Démarche responsable de gestion des espaces verts (zéro-phyto, arrosage)

Les principaux produits phytosanitaires ont été supprimés côté ville et remplacés par de l’arrachage manuel ou un mélange de sel et de vinaigre ou un herbicide « bio ».  

En zone côté piste, des expérimentations ont été lancées, afin de modifier la nature des végétaux plantés notamment au pied des clôtures et des équipements sensibles. 

L’objectif est de remplacer le couvert végétal, qu’il est nécessaire de faucher/désherber régulièrement, pour mettre à la place un couvert végétal qui reste ras, de type plantes grasses. L’aéroport participe à un groupe de travail de l’Union des Aéroports français afin d’échanger sur les meilleures pratiques et capitaliser sur les retours d’expériences des autres plateformes. L’objectif est de trouver des solutions pérennes à court terme visant à ne plus utiliser de produits phytosanitaires.

Des actions sont aussi menées pour limiter l’utilisation de la ressource en eau pour l’entretien des espaces verts (plantation d’espèces adaptées au climat méditerranéen, réseau différencié…).