Projet Réponses - Réduire les POllutioNs en Santé Environnement
Action en cours

Étude des transferts de polluants atmosphère-sols-plantes

Une accumulation de contaminants dans les sols et végétaux

2014-2021
  • CEREGE

L'étude des transferts de polluants air-sol-plante permet de caractériser le risque lié à la culture des sols soumis à d’importantes retombées atmosphériques dues au contexte industriel. La connaissance des différents mécanismes liant les sols et la végétation est déterminante pour suivre les niveaux de pollution sur le territoire et pour adapter les cultures à l'exposition atmosphérique. 

Deux phases de cette étude des transferts de polluants :

  1. Culture de plants de salade sur le territoire Istres Ouest Provence, mesures des polluants accumulés dans les sols en 2 mois.
  2. La phase 2 a été développée à Fos (commune la plus exposée) pour travailler sur les voies de transfert :

    Etude de l'influence du type de végétal - légumes racine, feuille et fruit - permettant de quantifier les risques de transfert et d'accumulation selon le type de plante ;
    Etude de l'influence des voies de transfert (c'est-à-dire, d'où viennent les polluants), avec des concentrations différentes en polluants dans les sols ;
    En parallèle, des mesures atmosphériques ont été effectués (Psed, PM2,5, PUF).

Résultats de l'étude :

Les concentrations en polluants organiques suivent un gradient correspondant à la distance à la zone industrielle : 

  • Dioxines 30 fois plus concentrées au niveau des salades cultivées à Fos ;
  • PCB 4 fois supérieurs à Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône par rapport aux autres villes du territoire ;
  • Hydrocarbures (HAP) non détectés dans les salades. Les HAP ont été retrouvés dans les sols à raison de 2000 μg/kg sur Port-Saint-Louis pour 300 μg/kg au nord du territoire. La contamination en dioxines proviendrait de la voie aérienne. 

Pour les métaux

  • contamination en cuivre généralisée, probablement due aux traitements phytosanitaires ;
  • Le Zn ressort dans le nord du territoire. Les concentrations mesurées ne montrent pas de risque sanitaire associé à la consommation des végétaux. 

Ces résultats permettent de savoir :

  • S'il existe un risque associé à la consommation de certains végétaux ;
  • Si ce risque est plus marqué pour certains végétaux ;
  • Quelle est la voie préférentielle d'absorption pour les différents polluants sur lesquels l'IECP travaille : organiques et métalliques. 

Indicateur :

  • Publications scientifiques découlant de l'étude

Résultats :

(Mise à jour le 05/02/2024)

En 2023 :

  • Pas de communication spécifique sur cette thématique cette année.

(Mise à jour le 07/02/2023)

En 2022 :

  • Aucune publication scientifique découlant de l’étude pour cette année.

(Mise à jour le 11/01/2022)

En 2021 :

  • Article paru dans la revue Environmental Science and Pollution Research International : "Concentrations et transport de polluants métalliques et organochlorés dans les légumes et évaluation des risques d'exposition humaine dans les environnements ruraux, urbains et industriels".

Avancement :

(Mise à jour le 31/03/2021)

Une publication scientifique de cette étude est prévue pour 2021. 

  • Juillet 2020 : fin de phase d'étude d'écotoxicité ; 
  • 2018 : fin de la phase 2 de l'étude du transfert sol-plante (sur 3 types de végétaux) ;
  • 2014-2016 : phase 1 de l'étude du transfert sol-plantes spatialisé sur un type de végétal sur le territoire Ouest Provence (Port-Saint-Louis du Rhône, Fos-sur-Mer, Grans, Istres, Miramas, Cornillon-Confoux).  

"En plus des émissions industrielles, avez-vous pris en compte d'autres types d'émissions, telles que le trafic routier par exemple ?" Membre du Panel 3 (décembre 2019) - Résolu

"L'étude portait sur les polluants d'origine industrielle. Cependant, certaines polluants étudiés (métaux) peuvent provenir également du trafic routier". Réponse IECP (août 2020)

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