Action renouvelée

Mesures de la qualité de l'air en continu dans les quartiers les plus affectés

Comment sont définis les lieux d'implantation des stations de mesure ?

Depuis 1972
De 100.000 à 1 million d'euros.
  • Services de l'État
  • Collectivités et notamment communes
  • Comités d'Intérêt de Quartier
  • Associations de protection de l’environnement

Contexte

Suites aux sollicitations de riverains, d'associations, de Comités d'Intérêt de Quartier ou de communes, des campagnes de mesures temporaires sont menées afin d'objectiver les niveaux de pollution en un lieu donné avant une éventuelle implantation de stations de mesure en continu.

Objectifs

À l'issue de ces campagnes de mesures temporaires, il peut-être décidé de créer une station de surveillance permanente. C'est par exemple le cas de La Mède, de Martigues/Lavéra ou de Fos/Les Carabins où des stations permanentes ont été créées à la suite des campagnes de mesures temporaires demandées par les populations riveraines, et à des observations de phénomènes de pollution. 

Ces stations permanentes permettent un suivi dans la durée des phénomènes de pollution et de leur évolution afin d’objectiver les situations et inspirer un air de changement pour les lieux de mauvaise qualité de l’air.

Mise en oeuvre

Le dispositif de station de surveillance en continu n'est pas figé et s'adapte en fonction de l'évolution du contexte du territoire.

Entre 1990 et 2010, 26 stations de surveillance ont été déployées pour observer sur plusieurs années les phénomènes de pollution. 

Dans un second temps, le nombre de stations a diminué en lien avec les observations réalisées et la mise à disposition d'informations modélisées pour les lieux peu concernés par des phénomènes singuliers ou intenses de pollution. 

L'arrêt de certaines stations permet de réorienter des moyens supplémentaires vers les lieux qui le nécessitent.

Nombre de stations de mesures deployées par AtmoSud sur l'arrondissement d'Istres, et communes concernées

(Mise à jour le 26/08/2025, 20/01/2025, 19/11/2024, 14/11/2023, 30/11/2022, 16/12/2021, 29/03/2021, 15/07/2020)

En 2025 :

3 stations ont été fermées sur le territoire, 11 sont encore en fonctionnement. Les stations réglementaires sont toutes maintenues. Les fermetures de certaines stations, qui étaient au-delà du cadre réglementaire, s'expliquent par le fait que :

  • Les niveaux d'émissions ont baissé depuis plusieurs années, et les seuils en santé ne sont plus ni dépassés, ni même approchés ; 
  • Les modèles restituent correctement les niveaux de pollution présents en ces lieux.

Parallèlement à la diminution du nombre de stations de référence AtmoSud, un renforcement de la surveillance s’est mis en place sur les lieux qui restent parfois affectés, avec notamment le rajout de la mesure des particules ultra-fines et des composés organiques volatils.

Il est également à noter que cette opération s’inscrit dans une dynamique de déploiement de micro-capteurs citoyens qu’AtmoSud accompagne, et qui viennent compléter la surveillance dans les territoires.

Ces évolutions du réseau de surveillance AtmoSud s’inscrivent dans un contexte budgétaire contraint avec la baisse de la taxe générale sur les activités polluantes, en lien avec la diminution des rejets industriels, qui pousse AtmoSud à ne plus maintenir des stations de références très couteuses et qui n’apportent pas d’informations essentielles.

Avis du Collège citoyen RÉPONSES 

30 novembre 2024

Cette fiche action traite du réseau de stations de mesure de la pollution de l’air sur la zone de l’étang de Berre. Nous avons appris que de nombreuses villes de la zone de l’étang de Berre disposent d’une station de mesure, et que la population peut s’informer de la situation à chaque station en temps réel. Nous aurions souhaité qu’un schéma d’une station et de son fonctionnement soient disponible sur cette fiche. Nous pensons qu’un outil visuel aiderait à présenter cette action. Nous préconisons d’informer davantage la population sur cette action par la presse locale et des célébrités.

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