Projet Réponses - Réduire les POllutioNs en Santé Environnement

Une amélioration technologique nécessaire pour les batteries de véhicules électriques

Afin de réduire les émissions de polluants du secteur des transports, la transition entre les véhicules thermiques (moteurs à essence ou diesel) vers d’autres types de mobilité figure parmi les priorités du Gouvernement. Les voitures électriques ont des atouts écologiques reconnus, notamment pour lutter contre la pollution locale de l’air, en particulier dans les villes. En effet, une voiture électrique en fonctionnement n'émet aucun polluant à l'échappement vu qu'il n'y a pas de moteur thermique et donc pas de combustion.

Afin de permettre la généralisation de ce moyen de transport, il faut travailler à la fois sur le volet technologique et sur le volet environnemental.


Pour que les véhicules électriques soient vraiment “propres”, il faudrait aussi :

  1. Modifier la manière de produire de l’électricité et développer les énergies renouvelables ;
  2. Améliorer les conditions d’extraction des métaux rares (qui composent la batterie et le moteur et qui demandent beaucoup d'énergie et génèrent des pollutions) ;
  3. Améliorer le recyclage des batteries des véhicules électriques.

Une forte augmentation du nombre de véhicules électriques ne devrait pas effrayer la France en termes de consommation d’énergie. La question se pose plutôt pour les pics de consommation que pourrait causer la recharge simultanée de ces véhicules. En effet, l’électricité ne se stocke pas facilement et il faut donc assurer un équilibre entre la production et la consommation. L’objectif serait de créer un réseau électrique « intelligent » pour générer et distribuer l’énergie de façon plus efficace et durable. L’expansion des stations de recharge est également primordiale.

Les constructeurs automobiles ont, quant à eux, vocation à créer des batteries plus performantes et rendre plus accessible l’achat des véhicules électriques, bien que des aides financières existent déjà (exemple : bonus écologique, prime à la conversion).

La recherche de nouvelles technologies pour les batteries pourrait permettre de réduire l’utilisation des ressources naturelles comme l’eau et les métaux rares. Cela permettrait également de réduire d’une part l’impact sur la biodiversité et d’autre part la contamination des sols et de l’eau dus à l’extraction et au raffinage des matériaux.

Enfin, augmenter le taux de recyclage des batteries et les concevoir en France permettrait de diminuer les rejets nécessaires à la fabrication et au transport des véhicules électriques.


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